Suite à des travaux menés en partenariat avec le CNRS, les producteurs de Socofruits Bourgogne s’engagent vers une démarche de restauration de la biodiversité dans les vergers.
En 2024, ils seront une dizaine à mettre en place des hôtels à abeilles sauvages dans leurs vergers.
A la clé : une amélioration de la pollinisation des fleurs de cassis et une restauration de la diversité et du nombre d’insectes pollinisateurs.
Dans le cadre d’un appel à projet européen, la filière cassis en Bourgogne a travaillé sur différentes thématiques scientifiques avec pour objectif d’assurer sa pérennité et son développement dans un contexte de changement climatique et baisse de la productivité.
Socofruits s’est fortement impliquée sur le volet “réintroduction de pollinisateurs sauvages et restauration de la biodiversité dans les vergers de cassis”.
Ainsi, depuis 2022, 75 hôtels à osmies biscornis (abeilles sauvages) ont été introduits et 57 ha de cassissiers ont accueilli des bandes fleuries servant à nourrir les osmies après la période de floraison du cassissier. Un travail de sélection des espèces du mélange de semences a été fait afin qu’elles s’adaptent bien sans concurrencer le cassis.
Ces bandes fleuries attirent elles-mêmes de nouveaux pollinisateurs et auxiliaires des cultures.
En 2024, 110 hôtels supplémentaires et 75 ha de cassissiers accueilleront des abeilles sauvages.
Afin de rendre pertinente cette démarche, Socofruits va désormais travailler aux côtés du CNRS pour étudier les moyens de lutte biologique pour lutter contre la phalène grise à l’origine d’une chenille qui ravage les cultures à la floraison.